Aux innocents... les mains sales
MELBOURNE (AP) -- Attaque à main armée jeudi soir sur le parking d'un centre commercial de Melbourne: deux hommes munis d'un fusil à canon scié ont volé... deux sacs poubelle.
La police australienne a précisé vendredi que ce hold-up éclair s'est déroulé peu avant minuit. L'employé d'une station-service était en train de porter les poubelles à travers ce parking situé dans la banlieue sud de la ville lorsqu'une camionnette verte a foncé sur lui.
Un homme, le visage couvert d'un tissu jaune, a fait glisser la porte de la camionnette, exibé son fusil et demandé à l'employé de lui remettre les poubelles. Une fois le "butin" à bord, la camionnette est reparti à tombeau ouvert.
"Il leur a dit que c'était seulement des poubelles mais ils les ont prises quand même", a remarqué la porte-police de la police Bronwen Kelly.
Les policiers restent perplexes sur les motivations de ces voleurs de poubelles, mais supposent que les deux hommes pensaient voler des sacs de billets. La police pense en outre que la camionnette a été volée et traite l'affaire comme un cas normal de vol à main armée.
Mort de rire !!!
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L'arroseur arrosé...
TOKYO (AP) -- Il menait une campagne active en faveur des Japonais accusés faussement, jurait-il, de harcèlement sexuel sur des passagères de train. Il vient d'être pris en flagrant délit alors qu'il prenait des photos sous la jupe d'une femme.
Mitsuru Nagasaki, 46 ans, a été interpellé par des passagers d'une rame de métro de Tokyo. Ils affirment que jeudi soir, il avait visé les dessous d'une femme qui venait de s'asseoir en face de lui avec... son téléphone cellulaire équipé d'une caméra. Les passagers ont remis l'indélicat entre les mains de la police qui a été inculpé pour trouble à l'ordre public.
Nagasai n'est pas un inconnu du public nippon. C'est un ardent défenseur des droits des hommes accusés de harcèlement sexuel dans les trains bondés de l'archipel aux heures de pointe. Il a commencé à faire parler de lui en 1997 alors qu'il était lui-même poursuivi pour ce motif. Il a porté l'affaire jusqu'à la Cour suprême mais a perdu et a écopé d'une amende de 50.000 yens (378 euros).
Le soir de son dernier méfait en date, Nagasaki rentrait chez lui précisément alors qu'il venait de distribuer des tracts de son association de défense des machistes nippons